Notre histoire

De la création des premiers « Clubs Léo » à travers la France des années 50 à la Fédération du 21e siècle, l’évolution de l’association est considérable : professionnalisation du secteur de l’animation dans les années 60, développement des actions dans le secteur de l’insertion pour combattre les exclusions, etc. La Fédération n’a jamais perdu de vue le message de Léo Lagrange, réaffirmant sans cesse, au travers de ses actions, son combat pour une société plus tolérante, plus juste, plus responsable.

Qui était Léo Lagrange ?

Né en 1900, jeune député socialiste du Nord, précurseur dans la réflexion sur le temps libre, il fut le premier sous-secrétaire d’Etat aux sports et à l’organisation des loisirs dans le gouvernement issu du Front Populaire, en 1936. Il accompagna l’essor des congés payés, des auberges de jeunesse, des sports de masse… Seul député à s’engager au combat, il fut tué sur le front le 9 juin 1940. La Fédération qui porte son nom fut créée en 1950 par Pierre Mauroy.

www.leolagrange.io

De la création des premiers « Clubs Léo » à travers la France des années 50 à la Fédération du 21e siècle, l’évolution de l’association est considérable : professionnalisation du secteur de l’animation dans les années 60, développement des actions dans le secteur de l’insertion pour combattre les exclusions, etc. La Fédération n’a jamais perdu de vue le message de Léo Lagrange, réaffirmant sans cesse, au travers de ses actions, son combat pour une société plus tolérante, plus juste, plus responsable.

2010-2020 : L’essor d’un acteur de l’ESS engagé

La Fédération Léo Lagrange poursuit son essor et s’affirme comme un acteur de l’ESS soucieux de promouvoir un modèle de gestion désintéressée et non-lucratif dans des secteurs éducatifs d’intérêt général. Déjà investie depuis 2004 dans le champ de la petite enfance, la Fédération passe ainsi de 650 berceaux en 2010 à 3000 berceaux en 2018, et porte une approche éducative ouverte sur le territoire, prônant la continuité éducative à tous les âges de la vie. La Fédération contribue aux débats de société. Par exemple, elle défend la réforme des rythmes éducatifs, l’idée d’un service civique obligatoire ou encore se mobilise contre la banalisation des idées d’extrême-droite. Sensible à l’évolution de son environnement, elle démontre ses capacités d’innovation sociale : elle développe deux programmes dédiés à la jeunesse : le Hub Léo pour les 11-15 ans et Alphaléo pour les 15-30 ans, s’investit dans le déploiement en France du programme québécois Carbone Scol’ERE. En 2019, elle adopte en congrès son Manifeste « Nous demain. Pour un progrès durable et partagé » qui dresse les perspectives militantes et stratégiques pour la décennie à venir.

2001-2010 : La parole à la jeunesse

Fédérer, revendiquer, innover restent les mots d’ordre de la Fédération Léo Lagrange. Pour mieux fédérer, elle adopte de nouveaux modes d’adhésion et des statuts renouvelés permettant de clarifier et d’améliorer le fonctionnement démocratique de son mouvement et donnant voix au chapitre à tous ses acteurs : bénévoles, volontaires et salariés, en France comme à l’international. Elle revendique, en mettant en avant son appartenance au champ de l’économie sociale. Elle innove, en créant régulièrement des outils éducatifs adaptés à ses besoins ou en proposant aux jeunes des espaces d’expression et de citoyenneté.

1993-2000 : Acteurs de citoyenneté

Les années 90 sont marquées par le changement de nature des relations avec les collectivités locales. Dès 1993, de nombreuses municipalités s’orientent vers des « missions de délégation de service public » confiées à des associations, remplaçant ainsi les traditionnels subventionnements d’activité et/ou de postes d’animateurs. Cette évolution favorise davantage de stabilité et de transparence. La Fédération s’engage plus que jamais dans la lutte contre le racisme et l’extrême droite

1978-1992 : Innover pour s’adapter

Dans une société bousculée par la crise économique des chocs pétroliers, éviter le risque de marginalisation devient la préoccupation majeure de la Fédération Léo Lagrange. Elle lutte sur deux terrains : le redéploiement de ses interventions de manière à toucher les populations sur lesquelles elle entend agir et la démonstration que le mouvement associatif a un rôle à jouer dans cette société en transformation, tant au niveau national que local.

1965-1977 : Essor, professionnalisation

Tout en continuant d’affirmer des positionnements forts (la majorité à 18 ans, la défense de l’IVG), la Fédération Léo Lagrange s’adapte à une société qui connaît de profondes mutations. Face à la brutale urbanisation, les animateurs Léo Lagrange deviennent des « constructeurs de lieux de vie ». Le tourisme social se développe, des centres de vacances sont inaugurés. Par ailleurs, la Fédération prend conscience que la formation doit également porter sur les adultes. Dès le milieu des années 60, elle oriente ses efforts sur l’aide aux jeunes chômeurs. Cette période est également marquée par la professionnalisation du mouvement.

1950-1964 : Les années pionnières

A ses débuts, l’objectif premier de la Fédération Léo Lagrange est la création, un peu partout en France, de clubs de loisirs associatifs dont elle forme les animateurs bénévoles. Grâce à la pratique sportive, l’éducation artistique, l’organisation de voyages, d’échanges et de stages en France et à l’étranger, les jeunes qui fréquentent les clubs et foyers Léo Lagrange sont amenés progressivement à s’intéresser à leur environnement. La Fédération Léo Lagrange tient alors son originalité de la diversité de ses activités et de ses prises de position sur les grands sujets de société.